POURQUOI ET COMMENT LES ÉTAPES DE VIE NOUS FONT GRANDIR
Bonjour chers lecteurs et lectrices!
En complément de mon dernier podcast disponible sur les plateformes de streaming ICI et sur Youtube PAR LA, vous trouverez ci-après davantage de détails sur « Pourquoi et comment les étapes de vie nous font grandir ».
Aucun chemin de vie n’est linéaire : nous sommes toutes et tous passés par des épreuves agréables ou non. Notre vie est jalonnée de moments joyeux, heureux, mais aussi de normalité, de routines et également de situations difficiles. Ainsi, toute notre vie est parsemée de hauts et de bas.
Toute situation de vie nous met à l’épreuve et nous permet quoi qu’il arrive d’en tirer un apprentissage, de nous faire grandir et se découvrir ou redécouvrir.
Nous vivons tout au long de notre vie toute une série de deuils de situations et que nous devons passer par des étapes clés afin d’intégrer et accepter des situations difficiles. Ex : deuil d’une situation personnelle vécue, deuil d’une histoire d’amour terminée, deuil d’un être cher perdu, deuil d’un job qui ne nous convient plus…
Fort heureusement, notre corps et notre esprit gardent en mémoire la force et le potentiel que l’on a su mobiliser face à ces instants clés pour nous permettre de retrouver à nouveau sérénité, bien-être et apaisement.
En quoi consiste le deuil d’une situation difficile à gérer ? Quelles sont les étapes associées nécessaires et normales qui nous conduisent à l’acceptation et l’intégration de ces étapes délicates de vie ? Comment ces périodes délicates nous font grandir ? Comment le coaching accompagne ces passages d’un état de vie à un autre ?
#1 LE DEUIL D’UNE SITUATION, C’EST QUOI ?
Lorsqu’on parle du deuil, on pense bien souvent et naturellement à la perte d’un être cher. Mais finalement, il ne s’agit pas uniquement de cela.
En effet, faire le deuil se résume à « renoncer à quelque chose ou quelqu’un » ou encore « accepter la disparition ». Il peut ainsi s’agir effectivement d’un deuil suite à un décès, mais également une séparation ou encore apprendre à faire le deuil d’une situation vécue, d’une chose : Ainsi, le deuil est le passage d’un état à un autre.
« Surmonter » le deuil d’une étape difficile de vie ?
J’ai toujours eu du mal avec le mot « surmonter » pour parler du deuil. « Surmonter » signifie en effet « passer par-dessus » ou « passer outre ». Je préfère parler – lorsque quelqu’un m’apporte une situation de vie délicate difficile à accepter – « d’acceptation » d’un deuil ou encore « d’intégration » d’une situation de deuil. En effet, on apprend à vivre avec plutôt que de mettre la poussière sous le tapis.
#2 QUELLES SONT LES ETAPES VERS L’ACCEPTATION ET INTEGRATION D’UNE SITUATION DIFFICILE ?
Plusieurs étapes – bien que difficiles – sont à vivre. Pourquoi « SONT A VIVRE » ? J’y reviendrai dans le paragraphe juste après.
ETAPE 1 – LE DENI
La réalité est encore impossible à envisager. Nous nous protégeons d’un afflux d’émotions trop important. Nous ne voulons ni vivre, ni voir, ni comprendre, ni entendre cela. On se refuse de croire l’information. Nous pouvons utilisés des arguments type « contestation ».
Il ne faut cependant pas croire que la brièveté de cette phase signifie qu’elle n’est pas importante. Certaines personnes s’enferment dans cet état de déni, de refuge (préserver la chambre du disparu intacte, continuer à regarder sans cesse les photos de son ex-compagnon/compagne, rester tant bien que mal dans un job qui n’est plus fait pour nous afin de se persuader que si, etc.)
Exemple : « Ce n’est pas vrai, pas possible….».
ETAPE 2 – LA COLERE
Protestation contre l’inéluctable. Quand un lien se rompt, nous cherchons à le rétablir d’une manière ou d’une autre. C’est la confrontation avec les faits qui va engendrer une attitude de révolte, tournée vers soi et vers les autres.
ETAPE 3 – LE MARCHANDAGE
La réalité est trop difficile à tolérer, la perte n’est peut-être pas inéluctable ; tout doit être tenté.
C’est une phase pouvant donner lieu à des émotions telles que : reproches, remords, ressentiments, vengeance, dégoût…
Exemple : «C’est de sa faute, elle n’a jamais rien fait pour moi.»
ETAPE 4 – TRISTESSE
La colère ne fera pas revenir la personne ou la situation. Plus rien n’a d’intérêt. On est abattu. C’est un état de désespérance.
Exemple : « Ce n’est pas juste, pourquoi moi ? Qu’est-ce que je vais devenir ? Comment je vais faire ? »
ETAPE 5 – ACCEPTATION ET INTEGRATION
C’est terminé. On est prêt à accepter la chose et vivre avec, à investir de nouveaux liens. On est capable de garder les beaux moments mais aussi les moins bons.
Se reconstruire amène à mieux se connaître, à découvrir ses ressources personnelles et à prendre conscience de son existence. Cette démarche développe la confiance en soi-même. Le sentiment de vulnérabilité fait place à une nouvelle énergie tant interne qu’externe. Le processus de deuil est achevé.
L’importance de vivre pleinement ces phases pour se reconstruire et redevenir soi
Rassurez-vous : Tout processus de changement – comme le deuil d’une situation difficile – est nécessaire, normal et naturel. Le corps et l’esprit passent naturellement et spontanément par différentes phases que l’on se doit de vivre pleinement pour pouvoir passer aux « niveaux supérieurs » et voir le bout du tunnel.
Il est nécessaire d’accepter de vivre pleinement la phase que nous traversons pour mieux rebondir ensuite.
Ne cherchons pas à nier ces phases, les bannir ou les proscrire car elles semblent nous faire trop souffrir. Ces phases doivent être vécues de façon consciente et éclairée peu importe la durée des phases et l’on doit ainsi se poser de vraies questions afin de pouvoir passer aux phases suivantes.
#3 POUR DEVENIR, NOUS PASSONS NÉCESSAIREMENT PAR DES CHANGEMENTS, SOUHAITÉS OU NON
Franchir ces étapes difficiles de la vie est une victoire et nous permet de tirer des enseignements, de grandir, de devenir et d’être encore plus SOI. Chaque étape est un apprentissage et un progrès. Chaque fois que l’on franchit une étape difficile pour nous, notre corps et notre esprit se souvient et imprime que malgré la peine, la douleur ou la difficulté, ON PEUT LE FAIRE et ON Y EST PARVENU !
Le jour où l’on arrive à faire le deuil d’un être cher ou d’une situation : c’est en fait un véritable cadeau qu’on se fait à SOI.
Le jour où l’on arrive à se dire…
- « J’ai eu le plaisir de faire un bout de chemin avec cette personne pendant X années » plutôt que « Je regrette tellement cette histoire »
- « J’ai passé X années dans cette entreprise qui m’a fait grandir » plutôt que « Je ne supportais plus de suivre des directives avec lesquelles je n’étais pas en accord »
- « J’ai eu la chance et l’honneur d’avoir cette personne dans ma famille qui m’a tant appris par sa sagesse, sa bonté et son histoire de vie » plutôt que « Ce n’est pas juste qu’elle ne soit plus là ! »
…on a tout gagné !
#4 ET EN COACHING, L’ACCOMPAGNEMENT SUR CE TYPE DE SUJET EST POSSIBLE?
Bien entendu !
Dans la plupart des processus d’accompagnement en coaching, la personne accompagnée va passer par différentes phases et peut se retrouver bien souvent dans des phases de deuil de situations de vie (personnelles, familiales, professionnelles) ou de comportements qu’elle ne souhaite plus reproduire.
Ainsi, la personne va passer par différentes phases des étapes du deuil ou du changement qui constituent toujours un cycle naturel devant être vécu pour passer au « niveau supérieur ».
Je le répète encore une fois : le passage par ces différentes phases est normal et naturel ! Pas d’inquiétude !
Ainsi, mon rôle du coach dans ce type d’accompagnement est :
- D’être un allié dans ces différentes phases vécues
- D’impulser la bonne dynamique en lien avec la phase dans laquelle est la personne avec écoute et bienveillance
- D’avancer au rythme de la personne afin que chaque phase soit vécue intégralement et pleinement.
Mais mon rôle du coach est aussi – selon l’intensité des émotions que va ressentir la personne accompagnée – de conserver quoi qu’il arrive ma déontologie et conscience professionnelle : il peut être tout aussi important de savoir passer la main en redirigeant parfois la personne accompagnée vers un autre professionnel type psychologue ou psychothérapeute afin de compléter l’accompagnement.
L’important en coaching c’est que la personne accompagnée s’en sorte, peu importe les moyens ! L’accompagnement en coaching est quoi qu’il advienne TOUJOURS tourné et centré vers la personne accompagnée.
Et quoi qu’il arrive, je le sais – et vous le savez aussi par expérience – que tout passe, que rien ne dure pour toujours et que nous avons toutes et tous une force et un potentiel immense pour gravir des montagnes escarpées.
Il y a de la FORCE EN VOUS !
Tu as dans la FORCE EN TOI !
J’ai de la FORCE EN MOI !
“La vie n’est pas la façon dont on suppose qu’elle doit être, mais est ce qu’elle est. La façon dont vous lui faites face est ce qui fait la différence.” – Virginia Satir
Et vous, quelles sont les ressources que vous avez mis en place pour accepter et intégrer cette situation difficile ?
Qu’aimeriez-vous dire aujourd’hui à votre « moi » du passé qui était en plein dans cette situation difficile ?
Sur ce, continuez à prendre soin de vous et des autres et rendez-vous très bientôt pour de nouveaux conseils bien-être !
Coachement vôtre,
Oriane